11 septembre 2013
Pourtant ensoleillé, mais à saute-moutons
Pourtant ensoleillé, mais à saute-moutons
Franchi, l’été, de nous, tout doucement, s’éloigne !
Et le saule oscillant, de l’or, du brun, témoigne
En dentelle de moire, au gré de ses festons.
D’ici peu dans la nuit les songes à tâtons
Attendront que la lune enfin douce, rejoigne
Une place de choix, et bienveillante, soigne
Un mal-être du monde aux cris en demi-tons.
Ailleurs, ici, partout, l’esprit perdu se pâme
En lisant des centons, devant un tableautin
Qu’avec fatuité, décline un cabotin !
Mais qui regarde encore une fleur, un humain
Qui devine le clair d’un obscur lendemain ?
Le virtuel s’étend au détriment de l’âme !
Cécile Arielle 25 Août 2013
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