L’Automne en ses humeurs, ébouriffe la branche Et
L’Automne en ses humeurs, ébouriffe la branche
Et les feuilles, un temps s’envolent par-dessus
Les toits et le clocher, dans la brume, confus,
Avant de s’échouer dessus la pierre blanche.
Un tapis d’or protège un oiseau qui se penche
Et cherche la chaleur de ces esprits infus
Qui reposent ici. De son discret affût
Devine-t-il, qui sait, en ce triste dimanche
Où sont partis les mots en dernier murmurés
Par la voix du silence avant le grand voyage …
Il m’est doux de penser que ces sons emmurés
En trilles, un matin, pourront alors renaître
Et ranimer les fleurs fanant sous ma fenêtre.
Un vol de liberté dans un léger sillage !
Cécile Arielle 19 Octobre 2012