Le temps fige le jour des douceurs envolées Il
Le temps fige le jour des douceurs envolées
Il révèle ici-bas, sans fard, la fleur qui fane
Entre croyance vive et révolte profane
Il éteint sous les doigts, les rimes batelées.
Un face à face avec les phrases muselées
Fait vaciller l’espoir sous la lueur diaphane,
Il s’enfuit en laissant une trace alezane
Et l’on sait le frisson de tant de giboulées !
Garder au fond de soi pourtant toujours fidèles
Intacts, ces sentiments qui surent nous lier :
Tous deux nous faisions fi des grains du sablier !
En l’absence de tout ce qu’on voudrait savoir,
Est né ce vif désir de briser le miroir
Qui contraint nos chemins à errer, parallèles.
Cécile Arielle 25 Septembre 2012