On ne se lasse pas du temps des mille roses A
On ne se lasse pas du temps des mille roses
A l’éclat qui se mêle aux feux de la Saint-Jean !
Une lune complice au regard indulgent
Connaît bien le destin de ces jeunes écloses
Etend sur leurs jupons des lueurs virtuoses
Et sème en pointillés quelques perles d’argent
Avant de fuir avec un nuage émergeant …
T’en souviens-tu ? Le monde est fait de jolies choses !
Et nos yeux, grand ouverts, s’émerveillaient le soir
De l’exquise douceur du vent sous la tonnelle
Et du parfum sucré des fleurs de citronnelle.
Pourquoi donc fallut-il à ces bonheurs, surseoir ?
Pourquoi le sol jonché de milliers de pétales
Et ton nom sur la pierre en lettres capitales ?
Cécile Arielle 19 Juin 2012