L’aube mauve a volé ce tout dernier regard Et
L’aube mauve a volé ce tout dernier regard
Et dans le tourbillon d’un infini mystère
Emporté le futur ; sans autre commentaire …
Il faut sur le métier remettre son brocart
Pour ôter de ses jours le plus léger écart
Par où s’infiltrerait, pourtant involontaire,
Un moment de faiblesse en phrasé trop austère …
Une vie estompée et pour soi sans égard
N’est pas je le sais bien, rendre meilleur hommage
A tous ces ans vécus par quatre mains unies.
Ne restent des jours bleus que ces plaintes honnies !!!
Quelques fleurs de velours, au relief de lampas
Dessineront encore ici, partout, les pas
A jamais imprimés sur la dernière image.
Cécile Arielle 27 Décembre 2011