Hisser sur mon esquif, au matin la grand-voile Et
Hisser sur mon esquif, au matin la grand-voile
Et partir sous le vent sans compas ni sextant
Pour fuir, ou l’essayer, l’inconfort existant
Et voir vers l’horizon l’aube qui se dévoile.
Aller au fil de l’eau qui plisse et s’entretoile
En cent reflets feuillus, chanter en prétextant
Ne voir aucun écueil! Oublier un instant
Qu’hier, là-bas , est née une nouvelle étoile !
Un rêve fugitif ! Mais ce joli voyage
Augurerait pensais-je une peur déjouée
Un destin contourné, perdus dans le sillage
Où renaissent les fleurs … et le ciel qui console !
Et voilà que pourtant sans balise ou boussole
Je reste sur la rive en la barque échouée.
Cécile Arielle 27 Novembre 2011