Les roses vont par deux sur la branche qui ploie
Les roses vont par deux sur la branche qui ploie
Elles ont en leur cœur, mémoire bienveillante,
Un souvenir de nous, de notre âme vaillante
Elles valsent sans fin lorsque le vent louvoie.
Un pétale échappé sur le sol se fourvoie
Et l’herbe accueille ainsi la beauté défaillante
Au déclin de l’espoir, à la peine assaillante
Et la vie aujourd’hui me semble à claire-voie …
Il existe pourtant une aube translucide
Aux reflets irisés des mots qu’on n’a pas dits
Où puiser à la source un nouveau chant lucide
Ainsi s’exaltent en secret les élans inédits !
Le cycle s’accomplit dans la phrase éternelle
Et rendez-vous est pris sous une autre tonnelle …
Cécile Arielle 13 Septembre 2011