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Tant d’âmes en partance ont foulé, bienheureuses,
Ces fleurs blanches au sol si joliment semées
Certaines préférant, au temps, accoutumées
Le retour vers la vie et ses routes pierreuses.
Mais d’autres, avançant, pérennes visiteuses,
Par les chants, la douceur, et la Lumière, aimées
Faisant fi, dans la paix, des obliques framées
Qui voulaient les atteindre en viles fureteuses
Ont sans frayeur saisi l’immatérielle main
Qui se tendait après le tout dernier virage
Au point de non-retour, qui rompt avec l’humain.
Pour les cœurs ici-bas en quête de mirage
Il faut, quoiqu’il en coûte alors garder en soi
Cette absence en mémoire et la question : pourquoi ?
Cécile Arielle 26 Août 2011