11 mars 2011
L’hiver n’en finit plus de pleurer sur son sort
L’hiver n’en finit plus de pleurer sur son sort
La neige disparue on annonce l’averse
En ondée, en déluge, en grêle plus perverse …
Et qui pourrait au rêve offrir enfin l’essor ?
Imprudentes des fleurs font d’un bourgeon, l’effort
Mais brusquement un grain s’en vient et bouleverse
Un pétale naissant, et sans égards déverse
Une pluie insolente et le vent en renfort
Anéantit l’espoir d’une rose précoce !
Au ciel demeure clos le plus épais rideau :
Ce dégradé de gris, frontale ronde-bosse
Je n’ai pour horizon que quelques perles d’eau …
J’y vois tout l’univers et mon imaginaire
En découvre en secret la vie embryonnaire …
Cécile Arielle 26 Février 2011
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