3 janvier 2011
Paraphes étoilés sur l’eau vive qui givre Et qui
Paraphes étoilés sur l’eau vive qui givre
Et qui glace le ciel, griffé de branches nues !
Le froid fige le bleu de topazes grenues :
Des fleurs en leur banquise ! Et sous la lueur cuivre
Un souvenir s’égare en rêves à poursuivre…
Hier n’est déjà plus. Des aubes inconnues
Soupirent sous la neige et frissonnent, ténues :
La rose en sa dormance aimerait tant survivre !
Que glissent lentement sur le miroir, les nues
Que chante sur la cime un secret qui se livre
Que crissent sur le sol quelques pointes menues,
Les flèches et les dents jusqu’alors ingénues
Briseront sans regrets, dans une clameur ivre
Les aiguilles du vent, un peu trop tôt venues.
Cécile Arielle 26 Décembre 2010
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