29 novembre 2010
En Novembre, là-bas ...
Le fleuve se repose et son lit d’alluvions
Recèle des replis en ses lenteurs infuses
Où s’abritent parfois des ablettes recluses.
Les buissons en miroir se perdent en haillons.
Sur l’eau, la brume blanche aspire les rayons
Pour en faire une voile aux lumières diffuses.
Tout s’efface et frémit. Quelques vagues confuses
Vaporeuses, s’en vont, telles des papillons.
Ton pas, me semble-t-il, résonne sur la rive
Tu avances courbé mais sans faiblir pourtant
Tu sais le chemin long. Ton souffle est haletant.
Les peupliers penchés t’escortent par endroit …
Ton cœur est oppressé, ton rêve à la dérive
Mais tu marches sans peur le regard fier et droit.
Cécile Arielle 03 Novembre 2010
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