14 octobre 2010
Si les mots avec tact à peine murmurés S’envolent
Si les mots avec tact à peine murmurés
S’envolent jusqu’au ciel pour y chercher refuge
Si la fleur sème au vent, par quelque subterfuge
Ses rêves, jusqu’alors, tristement emmurés,
Par les ondes, happés, en cycles mordorés
Les uns les autres vont, par force centrifuge
Se mêler en l’espace et lors, nul ne préjuge
De leurs destins secrets, par les temps, fédérés.
De ce si long voyage en monde sidéral
Peut-être oscillera près d’une porte ouverte
Une flamme de vie enroulée en spiral.
Ce n’est que bien plus tard que la matière inerte
Pourra s’ensemencer au gré d’un souffle pur.
Qu’adviendra-t-il du Verbe en ce lointain futur ?
Cécile Arielle 22 Août 2010
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