4 juin 2010
De la saveur du sel de ma petite enfance Me
De la saveur du sel de ma petite enfance
Me restent en silence une vague brisée
Quelques embruns aux yeux et cette ombre rosée
Qui se perd dans le bleu d’une brûlante absence.
Face au ciel embrumé que la sagesse encense
Il faut debout au vent et jusqu’à la nausée
Projeter sans faillir en ligne de visée
Un demain que l’ont sait réduit à l’impuissance.
Mais le temps suit son cours et je mets des émaux
Sur les pages d’un livre écho de mon histoire
Pour que chante la nuit et que rêvent les mots.
Seules les fleurs dit-on, dessinent une voie
Pour conduire les pas quand l’esprit seul, louvoie
Serait-ce une utopie et qui l’oserait croire ?
Cécile Arielle 26.04.2010
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