A ces sphères dit-on, que l’Art seul s’approprie
A ces sphères dit-on, que l’Art seul s’approprie
En servant de prétexte à snobisme et paresse
Il me plaît d’opposer la terre enchanteresse
Où l’humble nait et vit et parfois pleure et prie
Il n’a dans son errance aucune autre Patrie
Au soir, que sous ses pas, témoin de sa détresse,
Un sol aride et froid pour y laisser, traîtresse,
Une trace de lui, que le temps exproprie.
Un artiste est celui qui crée, innove, invente
Il n’est pas un pilleur de mots et de couleurs
De sons et de parfums, de formes, de valeurs
S’il aiguise ses sens, il les doit transcender
Mais humain pour toujours, rêve et raison garder
Pour aimer en miroir ce que le monde évente …
Cécile Arielle 31 Mai 2011