3 janvier 2013
Il ne resta bientôt dans ce parc flamboyant Que
Il ne resta bientôt dans ce parc flamboyant
Que des arbres moussus dévorés par le lierre …
Il brodait chaque tronc, comme une dentellière
Aurait, de son aiguille, habile, en tournoyant
Au point mignon, voulu cet ouvrage seyant :
Un col orné de fleurs en longue lavallière !
Et l’herbe en auréole à beauté séculière
Offrit l’écrin de choix à l’hiver faux-fuyant.
Fallait-il percevoir au clair du temps obscur
La trace de ton pas en ton dernier voyage ?
Ou chercher dans le ciel ton souffle et son sillage ?
Ce n’est que dans ces bois que je peux hésitante
Appréhender parfois les heures d’un futur
Qu’il me faut inventer dans cette nuit patente
Cécile Arielle 18 Décembre 2012
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