8 septembre 2016
J’avais comme un besoin, face à toi, seule,
J’avais comme un besoin, face à toi, seule, d’être
Et j’espérais l’été, son calme et sa torpeur
Pour, dans ce grand silence, avoir un peu moins peur
De n’avoir qu’une image, un portrait, une lettre
A sans cesse revoir ! Un peu folle, peut-être,
Avais-je imaginé loin de toute clameur
T’entendre et deviner tes mots, dont la teneur
M’aurait rendu la vie et son subtil bien-être …
Et voilà que les temps ont apporté leur poids
De cris et de douleurs ! Dans la nuit, en convoi,
J’ai vu l’envol meurtri de si nombreuses ombres !
Occultant le soleil, quelques nuages sombres
Ont versé dans mes yeux tes larmes de chagrin …
Nice en nous deux vit et palpite en son écrin.
Cécile Arielle 24 Juillet 2016
Publicité
Publicité
Commentaires
P
M
Q
J
S