8 février 2016
Insidieusement le silence s’installe. Ailleurs,
Insidieusement le silence s’installe.
Ailleurs, chacun s’en va semer ses fleurs de vie …
Une heure qui s’étire alors est asservie
Au souffle qui s’épuise et, sans un intervalle
Une ombre s’agrandit et lentement s’étale,
A contretemps, sur ce qu’avec effort, j’obvie.
Et si dans un nuage, une lueur convie
Un visage furtif, une onde capitale
Efface sans égards, le précieux profil.
Le cœur va s’épancher en quelques mots sans rythme
Et taire par pudeur d’un battement de cil
Le dépit. La nuit vient. En elle je me perds.
Sans toi, comment trouver la clef de l’algorithme
Afin de souffrir moins de vivre en nombre impair ?
Cécile Arielle 13 Janvier 2016
Publicité
Publicité
Commentaires
J
J
F
H
J