8 octobre 2015
S’il ne devait rester dans le jardin d’Automne En
S’il ne devait rester dans le jardin d’Automne
En ce matin frileux qu’une rose pâlie
Elle serait pour toi ! Depuis ton aphélie
Alors qu’un seul oiseau sur la branche frissonne,
Et pourtant courageux, audacieux, chantonne,
Attentif, tu saurais avec mélancolie
Admirer ce long fil qui toujours nous relie.
Un éternel parfum jusqu’au ciel monotone
Aurait à parcourir en lumière, des ans !
Le temps de tant de mots écrits sur mon grimoire …
Et de franchir sans peur arêtes et brisants.
Le silence est empli de tous nos souvenirs
Il s’étoffe déjà de tous nos avenirs,
Car l’espace n’est rien quand survit la mémoire !
Cécile Arielle 02 Octobre 2015
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