8 mars 2015
Tu sais, je ne fus pas, toujours, de noir, vêtue
Tu sais, je ne fus pas, toujours, de noir, vêtue …
Il fut un temps heureux où chaque heure promise
Entrouvrait l’univers à la couleur permise,
Et dérobait au prisme une lueur têtue !
Je n’avais pas, non plus, cette larme, impromptue
Au coin de mon œil bistre, à ma peine, soumise …
Un rire à perdre haleine était souvent de mise !
Et j’aimais bien danser joyeuse et court-vêtue
Au rythme décoiffant d’un bonheur ineffable …
Il me semblait alors que, liés, nos destins
Seraient les éternels garants de nos matins
Toujours émerveillés ! N’était-ce qu’une fable ?
Assurément pas ! Et, dans nos deux cœurs, lovés,
Nos serments à jamais, sont en fils d’or, gravés.
Cécile Arielle 26 Février 2015
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