8 février 2014
Quelques rondins moussus, la terre, d’eau,
Quelques rondins moussus, la terre, d’eau, gorgée,
Un arbre échevelé, quelques vagues de lierre
A l’assaut d’un relief de racine et de pierre …
Ainsi passe l’hiver en lumière abrégée !
La grille du grand parc, d’herbe folle, assiégée
Ouvre au passant perdu, l’accès à sa volière :
Un oiseau, de couleur à jamais familière,
Entame un triolet d’une voix naufragée ;
Il trouve son écho lorsque l’âme dérive
Entre sourire et larme, au sein de la forêt.
Un souvenir surgit, comme un trait de fleuret
Il transperce l’espace et dans mon cœur, il pleut.
Pourtant le pont franchi, là-bas, sur l’autre rive
Un bourgeon vient d’éclore et le ciel est tout bleu !
Cécile Arielle 03 Février 2014
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