8 mars 2013
entre deux périodes hivernales
Comme une longue attente et la vie à pas lents
S’écoule au bon vouloir d’un rythme sans maîtrise.
Elle file pressée entre joie et surprise
Elle stagne blessée aux revers insolents
De ces espoirs déçus, des frissons turbulents
Qui figent à jamais l’épreuve avec traîtrise.
Et pourtant sans un bruit notre temps symétrise
Une ombre une lumière en points équipollents.
D’un éclair vif-argent en arrêts sur image
Il demeure immuable, intrinsèque, ce soi
Qui revêt sans faillir chaque jour son plumage
Afin d’être en accord avec les fleurs écloses
Et l’aubade du vent qui murmure ces choses
Au secret du seul lien qui me mène vers toi.
Cécile Arielle 26 Février 2013
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