11 novembre 2016
11 Novembre
Sans ce portrait fané, comment aurais-je pu
Voir son regard perçant et sa haute stature ?
Il « portait beau » je crois, son goût de la nature
Inspirait ses écrits au talent imprévu …
Que cherchait-il cet homme, à tant d’efforts, rompu ?
Mais simplement à vivre ! Et des champs, la culture
Aurait, avec les mots, satisfait sa droiture
Et permis que chacun, près de lui, soit pourvu
De lendemains heureux ! Mais survint un été
Juste avant la moisson … comment dire l’histoire ?
Un chemin, un chaos d’horreur et d’âpreté !
La douleur d’un destin, fragile, aléatoire…
Il reste en moi pourtant, les gènes d’un poilu :
Ce grand-père lointain, que je n’ai pas connu.
Cécile Arielle 08 Novembre 2016
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