27 juin 2016
Si glauque était la Marne en ce début d’été !
Si glauque était la Marne en ce début d’été !
Dans son lit retrouvé, la mémoire et la trace
Au sortir d’un printemps de colère vorace
Où le ciel dévorait avec rare âpreté
Le soleil ! Au sein, secret de son opacité
Le camaïeu de vert que le flux frôle et brasse …
Un air chaud exténue et sans pitié harasse
Une fleur insolente en sa naïveté.
Dans l’ombre qui s’étend au-delà du visible
Un reflet vient parfois imposer son motif
D’un ton bistre un peu flou, figé, comme fictif …
La rivière préserve en filant vers la mer
De son destin, le cours, du Printemps à l’hiver.
Mais comment dans ses eaux décrypter l’illisible ?
Cécile Arielle 24 Juin 2016
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