11 août 2014
Que le ciel soit clément, de mille éclairs, zébré
Que le ciel soit clément, de mille éclairs, zébré
Que tombe, dru, le grain ou que la canicule
Assomme les esprits, le temps désarticule
Un regard éperdu sur le visage ambré.
Tout l’être est sans repère et déséquilibré.
Quand tout autour de soi, se presse et gesticule
Une foule compacte et qui tangue et bascule
Entre désinvolture et blasement cambré,
Quel remède choisir pour prendre à contre-pied
Le destin qui s’acharne et dans l’indifférence
Ereinte davantage et brime l’espérance ?
Comment trouver le feu pour réchauffer son âme
Et marcher, autrement, que triste, à cloche-pied
En puisant dans les fleurs, quelque rare dictame ?
Cécile Arielle 08 Août 2014
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