Vous êtes nombreux à avoir compris au travers de
Vous êtes nombreux à avoir compris au travers de mes silences ces dernières semaines, les difficultés nouvelles qu’il me faut affronter pour un temps dont je ne mesure pas la durée.
Je me trouve, faute de temps "libre", et malgré des journées aux horaires toujours plus élargis, contrainte de mettre ce blog en pause !
Je le regrette … c’était une petite fenêtre dans mon quotidien, mais il faut savoir, avec humilité, connaître ses propres limites, et accepter les priorités, comme cela s’est déjà produit plusieurs fois dans ma vie !
Je m’efface donc pour l’instant et je reviendrai j’espère un jour vers vous qui m’avez toujours soutenue et témoigné tant de gentillesse, avec cette humanité que d’aucuns imaginent, parfois, mais à tort, en péril !
Non ! La chaleur humaine est bien vivante : elle fait fi des faiblesses, elle les réconforte, elle survit à la distance, aux silences, elle demeure cet ancrage solide, ce lien qui ne se rompt jamais quoiqu’il advienne et je sais que je la retrouverai avec reconnaissance, intacte et riche à mon retour.
Je souhaite à vous toutes et à vous tous, fidèles ou de passage, des heures heureuses pour clore cet an 2013. Pour certains il a été synonyme de joie, de réussite, de prospérité, pour d’autres, il a cristallisé des peines, des déceptions, des douleurs … Pour tous, changer d’année sera j’espère enthousiasmant et auréolé d’une énergie nouvelle.
Alors, gardons le sourire de la confiance en des lendemains qui « fleurissent » ! A bientôt, oceandefleurs
On n’écrira jamais au fond qu’un seul poème
Et pour la fleur blessée et l’âme trop émue
Une phrase est jetée et par hasard promue
Au sommet d’un discours, où le moindre phonème
Alors trouve sa place, et devient un emblème !
A chaque perception que notre esprit transmue
Emerge un autre soi qui laisse au loin sa mue.
Une onde claire vient sublimer l’heure blême …
Aux pas que l’on franchit sans même le vouloir
Les mots des temps premiers demeurent, et fidèles,
Accompagnent, discrets, l’écho du nonchaloir
Où l’on plonge en raison d’un lacis saisissant
De sentiments mêlés. Les rimes, en passant,
Ne sont qu’un dernier chant, frissonnant, d’hirondelles !
Cécile Arielle 13 Novembre 2013