8 novembre 2013
C’était un même « huit » mais l’un au crépuscule
C’était un même « huit » mais l’un au crépuscule
Et l’autre dès l’aurore ; un regard jeune et clair
Des yeux sombres et vifs, ont, le temps d’un éclair
Traversé le miroir. Depuis, en minuscule
En occultant les pleurs et l’esprit qui bascule
Il nous a fallu vivre avec ce goût amer
Ces années qui depuis s’épandent dans la mer
Forte des souvenirs que la raison bouscule.
Alors que l’infini se peuple impunément
Des êtres tant aimés, la terre est ce navire
A tous les vents offerts, où vont confusément,
D’abysses en falaise et de golfe en hauts fonds
Les flots aux fleurs d’argent. Au ciel le bleu confond
Nos jours à la dérive où notre cœur chavire !
Cécile Arielle 14 Octobre 2013
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