11 mai 2013
Des pleurs pour compatir, quand s’étreignent les
Des pleurs pour compatir, quand s’étreignent les mains ;
Des promesses au vent pour partager la peine
Et des mots échangés en écho, par l’humaine
Assemblée ! Un soutien pour tous les lendemains …
Un long ruban filant là-bas sur les chemins
Se disperse et se fond aux brumes de la plaine.
Il ne reste bientôt en ce triste domaine
Au ciel bien tourmenté, que des rêves éteints.
Il faut alors trouver, sans oser un reproche,
En soi, comme une force à nourrir de beauté :
Celle que l’on veut bien cueillir en aparté,
Lorsque survient, si lâche et tout à coup si proche,
Un moment de faiblesse ! A quoi bon la rancœur
Quand les fleurs font jaillir leurs pétales en chœur !
Cécile Arielle 09 Mai 2013
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