22 mars 2013
Il ne resta bientôt de nos quatre saisons Qu’un
Il ne resta bientôt de nos quatre saisons
Qu’un silence pesant. Parfois je m’interroge :
Il se pourrait qu’un son se produise et déroge
Au mutisme criant de toutes les cloisons !
Il serait doux et tendre et ses déclinaisons
Adouciraient un peu ce mal que, seul, proroge
Un hiver sans couleurs, languissant, qui s’arroge
Un pouvoir sur la terre et sur ses semaisons !
Et l’on sait que sans fleurs, le monde se sclérose !
Entre froidure et pluie un printemps naîtra-t-il ?
Peut-être par surprise, un matin plus subtil
Paraîtra le ciel clair en multiples fuseaux ….
Jusqu’alors tout se tait et seuls quelques oiseaux
Passent en messagers sous cette brume rose ….
Cécile Arielle 22 Mars 2013
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