Ce long chemin feuillu, bordé d’un mur si haut
Ce long chemin feuillu, bordé d’un mur si haut
Conduit assurément, sans même qu’on le veuille
Au-delà du présent que parfois on recueille
Avec peine, en doutant du fragile vaisseau
Sur lequel on navigue ! Et l’on porte le sceau
D’un si lointain passé qu’en douceur on effeuille
Avant d’imaginer un demain qu’on accueille
En l’entrelacs diffus des soifs en écheveau.
Le cycle est immuable et confond tous les âges
Emportés par le flux des cosmiques voyages.
Et le temps si furtif de notre souffle humain
Devrait trouver son sens dans l’unité de l’être
Afin de débouter à leur source peut-être
Inutiles, nos peurs d’un futur en déclin.
Cécile Arielle 11 Décembre 2016
Deux visiteurs ...
Celui-ci a choisi de se reposer sur une plante que j'ai protégée du gel !