5 février 2015
Je ne livre de moi par brèves pirouettes Au fond
Je ne livre de moi par brèves pirouettes
Au fond que quelques riens, par peur de m’épancher
Et même si je n’ai nulle face à cacher
J’aime me perdre au loin parmi les silhouettes
Et partager l’air pur d’un envol de mouettes
Au-dessus d’un sol gris, de rose, à panacher …
Mais parfois je replie au plus haut d’un clocher
Mes ailes pour pleurer, sur tant de girouettes,
Obéissant aux vents, par l’orage, brûlées !
Et dans l’air polychrome aux notes ondulées
Audibles sont des cris, perdus, en déshérence…
Ils proviennent des cœurs aux reflets arc-en-ciel
Implorant humblement un seul et même ciel
Dans la fragilité de leur désespérance.
Cécile Arielle 25 Janvier 2015
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