11 octobre 2014
Les mots que l’on écrit et leur agencement,
Les mots que l’on écrit et leur agencement,
D’ailleurs, nous sont dictés. Et sur sa chevelure
Une comète emporte et disperse et hachure
En fils d’or nos secrets, si frénétiquement,
Qu’ils se perdent d’abord dans le prolongement
D’un vécu suspendu, d’un passé qui perdure.
Ils se heurtent parfois, formant une voilure
Où le verbe renaît comme instantanément.
Mais les ailes du vent que nous savons sublimes
Aiment jouer encore avec notre récit !
Notre histoire, survit en éternel sursis
Car les mots désunis qui filent dans la nuit
Fuyant et faisant fi du temps et de l’ennui
S’entrechoquent émus, pour s’embrasser en rimes.
Cécile Arielle 23 Septembre 2014
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