8 juillet 2014
Il me reste les fleurs qui survivent au vent Aux
Il me reste les fleurs qui survivent au vent
Aux brûlures du froid. Mais la souffrance piège
Un éclat insolent dans le jour sacrilège
Où le temps en suspens, me sert de paravent.
Il me reste un feuillage : il ondule, mouvant
Aux morsures de l’ombre, et le soleil assiège
Un souvenir vaincu par quelque sortilège
Alors que censément, mon cœur bat, survivant.
Il me reste une image éternelle et figée
Une phrase velours, un sourd murmure en phase
Avec un jour heureux, une bulle immergée
Au silence glacé qu’un écho paraphrase …
Une hirondelle au ciel virevolte et tournoie
Alors que sur sa tige, une rose flamboie.
Cécile Arielle 21 Juin 2014
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