Si quelqu’un m’avait dit, je ne l’aurais pas cru

Si quelqu’un m’avait dit, je ne l’aurais pas cru

Je n’aurais pas voulu ! Comment gérer  l’absence ?

En marchant sous la pluie, en vivant dans l’urgence

En noyant l’éphémère  en un brouillard écru !

Si j’avais pu savoir ce désespoir accru

Chaque jour davantage,  et cette divergence

Entre l’avant, l’après …. Mais dans ma somnolence

Avais-je bien compris  que le vide avait cru ?

Si  cette connaissance avait été lisible

En quelque livre occulte,  aurais-je  aimé la vie ?

Il a bien mieux valu dans l’univers visible

Où tout si promptement se dilue ou  dévie

Apprécier l’instant,  la force du silice

Et, du fruit consommé,  la saveur, le délice !

Cécile Arielle 20 Février 2014

Comments

[MC]

Chaque mot nous touche au plus profond du cœur. Grosses bises

[jacline_H_49]

Des roses sublimes pour agrémenter ce triste poème qui révèle le fond de votre âme.

J'approuve entièrement les quelques lignes de scrapisfun, qui vous sont destinées. Et pourquoi pas à d'autres dans la peine aussi.

Bonne fin de journée,

Amitié et bisous

Jacline

[Nina Padilha]

Toujours cette délicatesse dans le tissage de vos mots qui hurlent en silence...

Je suis de tout cœur avec vous.

Mes pensées positives et enjouées !

[scrapisfun]

Ton poème est magnifique mais cette tristesse, que je comprends aisément, m'attriste toujours… Je te dédie ces quelques lignes dans lesquelles je voudrais croire…



Chaque nouvelle disparition transforme nos cœurs en dentelle

Mais le temps passe et les douleurs vives deviennent pastel

Ce temps qui, pour une fois, est un véritable allié

Chaque heure passée est une pommade, il en faudra des milliers



Merci pour les roses… gros bisous ma grande