8 août 2013
On m’avait dit le temps estompe les blessures Et
On m’avait dit le temps estompe les blessures
Et se poursuit la vie en dépit des tourments …
Mais chacun le sait bien, perdurent les serments
Quand finit le meilleur par les pires morsures …
Il reste un quotidien lacéré de fissures
Où les silences vont se perdre, véhéments,
Car personne ne peut rassembler les fragments
Des chansons à venir que l’on croyait si sûres !
Il doit bien exister quelque part bien caché
L’endroit privilégié pour que se reconnaissent
Et les ardents regards et ce rêve écorché
De lendemains conjoints, hélas inassouvis !
Aux abords d’une eau vive, à jamais indivis
Dis-moi qu’à l’infini, nos feus bonheurs renaissent ?
Cécile Arielle 20 Juillet 2013
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