Puisque sur le métier, l’âme en peine, il me
Puisque sur le métier, l’âme en peine, il me faut,
Sans cesser d’avancer, remettre mon ouvrage,
Au matin je confie et ma peur et ma rage
Au ciel rose et serein qui semble sans défaut !
C’est ainsi qu’attendant l’ultime coup de faux
Qui demain fera suite au tout dernier orage,
Une vie et s’élance et montre son courage
Au sein du jour qui naît, et sur l’ennui, prévaut.
Des heures à combler de besognes futiles
Et des jours à chercher dans l’arbre, la vigueur
Pour chasser du destin les détours infertiles
Un Automne hésitant se profile, brigueur
De silence et de paix, quand gisent à la ronde
Une rose éphémère, et des rumeurs de f ronde.
Cécile Arielle 26 Août 2012