Puisqu’il faut des lampions, des chants, une
Puisqu’il faut des lampions, des chants, une fanfare
Une enfance joyeuse et quelques beaux discours
Allons sur la Grand-Place où le temps suit son cours
Voir l’envol des pigeons que la musique effare !
Un peu de vin rosé fera le cœur hilare …
Et la lumière au ciel aura bien sûr recours
Aux folles fleurs de feu qui claquent alentour
Et dansera le peuple au son d’une guitare !
Au loin, des dos courbés sous le poids des médailles
Alors se souviendront : un enfant, leur l’ami,
Visage contre terre et près d’un ennemi
Sans doute du même âge, avait dû malgré lui
Demeurer à jamais au bas de ces murailles …
Est-ce donc pour eux deux que cette étoile luit ?
Cécile Arielle 07 Juillet 2012