11 mai 2012
Comme tu les aimais ces corolles de soie Quand la
Comme tu les aimais ces corolles de soie
Quand la brise agitait leur inconstante hampe
Et traçait dans l'azur une fragile estampe !
Comme tu souriais au matin qui flamboie !
Une fleur qui, soudain, sous la lumière ondoie
Évoque ton regard qui brillait sous la lampe
Et l'imprime en mon cœur aussi fort qu'une étampe
Alors que chaque jour un peu plus je me noie !
Pouvions-nous deviner dans l'océan de fleurs
Sur lequel nous voguions avec tant d'espérance
En nous laissant griser de rêve et d'apparence
Alors, que se perdrait dans un halo d'écume
Un tout dernier printemps éclaboussé de pleurs
Me laissant sans écho, seule, sur la lagune ?
Cécile Arielle 05 Mai 2012
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