8 mai 2012
C'était un jour d'Avril entre deux giboulées La
C'était un jour d'Avril entre deux giboulées
La ville étincelait de braises et de flammes
Et les arbres en pleurs, comme des oriflammes
Agitaient et froissaient les ombres des allées
Il y eut ces éclairs de lumières volées
Aux nuages rageurs. Où chercher les dictames
Ailleurs que vers le ciel puisqu'aussi bien les âmes
Y vivent désormais après s'être envolées !
Le silence se fit ; une fleur odorante
Eparpilla soudain ses pétales au vent ...
Des oiseaux entonnèrent un choral fervent ...
Comme un souffle venu d'un ailleurs inconnu
Une croix éphémère, à moi seule apparente,
Apaisa pour un temps ma douleur mise à nu.
Cécile Arielle 27 Avril 2012
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