Si la terre palpite et frémit sous la mousse Au
Si la terre palpite et frémit sous la mousse
Au secret du matin. Si même les oiseaux
En arpèges zélés font vibrer les roseaux
Lorsque l’hiver frileux, comme un peu las, s’émousse,
Et si plus vivement, la feuille se trémousse
Au faîte des forêts aux multiples fuseaux
Tandis que le soleil fait jaillir en réseaux
Quelques dessins ombrés sur la tendre frimousse
Enfantine et naïve, à peine offerte au jour
D’un jeune chat, le fruit, de rencontres peu sages …
Alors, comment nier depuis mon noir séjour
Que mon esprit, de peine à jamais revêtu,
S’éveille et veuille bien, entendre ces messages :
Le printemps reviendra … mais toi, le verras-tu ?
Cécile Arielle 18 Février 2012