En Octobre dernier ...
Me croirez-vous amis, si je vous dis ici
Qu’en cette mi-octobre en son exubérance
Il fut doux d’admirer des fleurs, sans préférence :
Une puis deux saisons, une troisième aussi
Se mêlant au jardin pour offrir en lacis
Des bouquets de couleurs et phrases d’espérance
A qui, dans la tourmente, avec persévérance
Assemblait dans le noir ses souvenirs concis.
Dahlia, campanule, aster et rose tendre
Eurent divin pouvoir ! Le temps figé, cruel
Etrangement sembla doucement se distendre …
Et tracer une route au gré d’un rituel
D’ombre et de solitude, où survit souveraine
A la source de l’être, une si lourde peine !
Cécile Arielle 19 Octobre 2011