A quoi servent les mots, s’ils s’envolent, légers
A quoi servent les mots, s’ils s’envolent, légers
Vers l’au-delà du temps, quand le souffle s’éclipse ?
Et les rêves alors, en une même ellipse
Offrent en clair-obscur, des espoirs passagers.
De ces ailleurs secrets que l’on sait étrangers
Aux vagues et aux fleurs, à nos soupirs, aux gypses
Une lumière luit au gré des paralipses
Et vient une chaleur en nos cœurs naufragés.
Que pleure le silence et s’entend un murmure
Ultime éclat de vie et dans l’ombre surgit
Un signe dans le ciel que l’espace assagit
De tous ces liens ténus que notre corps emmure
Il émane à jamais de nos âmes unies
Cette Foi, ces lueurs par notre amour, bénies.
Cécile Arielle 14 Août 2011