29 juillet 2011
VINCENT 30 Mars 1853 - 29 Juillet 1890
Sans un souffle s’étend chaude et riche, la terre …
L’homme au chapeau de paille aux mains de sang, tachées
Pleure au soleil déchu, les couleurs ébauchées
Sur la toile qui git, auprès du dernier verre.
A quoi bon ces soupirs et ces fleurs au parterre ?
Déjà l’aube dilue en virgules hachées,
Un ciel qui tord les blés, les raisons écorchées !
Vincent achève ici sa vie et son calvaire.
Et l’on entend pourtant le chant des moissonneurs
Résonner dans la plaine et jusqu’aux bords de l’Oise ;
L’absinthe en son miroir coule à flot et pavoise
Viennent auprès du lierre un à un les flâneurs …
Ils parlent bien trop fort du destin de l’artiste
A l’oreille coupée au regard améthyste !
Cécile Arielle 25 Octobre 2010
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