18 septembre 2010
L’eau frisait sous la brise et l’arbre frôlait
L’eau frisait sous la brise et l’arbre frôlait l’eau
On entendait plus loin frissonner le feuillage ;
Des corbeaux affamés résolus au pillage
Etaient tous rassemblés, sous le dernier halo
D’un soleil déclinant. Au cœur de ce tableau
Filait quelque cirrus en quête de voyage :
On suivait dans le lac, reflet de son sillage …
La chaleur de l’été s’en allait à vau l’eau.
Déjà l’hier fuyait en arpèges de lune,
Stérile, s’effaçait un brin de nostalgie :
On ne peut dans la vie avoir et l’autre et l’une …
Et la mer et la fleur ! Si l’élan s’édulcore
En regardant la brume alors chercher encore
Dans une rose ouverte une vague assagie.
Cécile Arielle 26 Août 2010
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