12 mars 2010
Photo MAYA Sur une arche posée entre terre et
Photo MAYA
Sur une arche posée entre terre et nuage
Dans un écrin feuillu l’oiseau tout palpitant
Humait le vent léger ; il goûtait cet instant
Et savait le bonheur de n’être point en cage.
Il semblait immobile et grave comme un sage.
Il pouvait s’envoler, s’il voulait, en chantant
Il choisit de rester le regard insistant
Pour braver seul le monde et montrer son courage
Il était si petit et si fragile aussi
Je ne sus rien de lui. Ma foi quelle importance
S’il ignora bien sûr jusqu’à mon existence !
L’un et l’autre en chemin vers nos destins ultimes
Il arrive souvent que l’on se croise ainsi
Sans connaître jamais nos doux rêves intimes.
Cécile Arielle – 06.03.2010
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