Savait-elle la rose ?

22 janvier 2010

Savait-elle la rose à l’aube de son temps

Qu’une cinglante pluie ourlerait sa corolle

Faucherait ses espoirs et ses désirs autant ?

Savait-elle la rose autrefois si frivole ?

Il a filé sans bruit, le souffle du printemps !

Et les jours ont offert en rides leur obole …

Fallait-il au soleil sans cesse rémittent,

Candide, dédier l’ultime farandole ?

Savait-elle la rose au vent impénitent

Qui s’acharne sur elle et sans regret l’immole

Que le soir tomberait sur son cœur palpitant ?

Savait-elle la rose aux rêves en étole !

Cécile Arielle 15.12.2009

Posté par oceandefleurs à 04:54 - Commentaires […] - Permalien [#]

Tags: rose, soleil, pluie, corolle, souffle

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Ils l'ont dit avec talent ...

Proverbe Russe

Commentaires

michelle.g

09/02/2010 17:05

Des roses qui jamais ne fleurissent La rose du matin ourlée de rosée Ne peut contenir sa curiosité ; Elle se croyait seule quand autour d'elle D'étranges roses tournent en ribambelle . La rose étoile, la rose croix Et aussi la rose croissant, Désunies dans le même Dieu Et partageant la même foi. La rose amour, la rose haine Cultivées sans compassion Dans un jardin d'incompréhension, Qui l'une à l'autre s'enchaînent. La rose amie la rose tolérance Toutes deux en abondance Naissent dans le coeur des justes D'où jaillit un parfum d'espoir. La rose oubli la rose mémoire Egarées dans la grande histoire, Qui dissimule si bien la vérité Et qui ne nous a rien enseigné La rose souvenir des cérémonies, Les grands jours anniversaires, Qui sanglote à la porte des cimetières Où personne n'a jamais rien compris. Ces roses mort ces roses vie Ne vivent que bien peu de temps. Leurs pétales dispersés au vent S'évanouissent dans la nuit. La petite rose est bien étonnée, De son univers si bien protégé, Elle n'avait jamais regardé Plus loin que le bout de son nez. Michelle Pardon au grand poète Louis Aragon

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Françoise F.

01/02/2010 08:53

Été : être pour quelques jours le contemporain des roses ; respirer ce qui flotte autour de leurs âmes écloses. Faire de chacune qui se meurt une confidente, et survivre à cette soeur en d'autres roses, absente. Rainer Maria Rilke (1875-1926)

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