11 novembre 2009
Petit poème sans importance ...
Et la vanille un jour s’est unie à la fraise !
Nous attendions, troublés, le nouveau chérubin …
Tandis qu’on chuchotait tout bas dans le jardin,
La rose vint au monde et ne vous en déplaise
L’enfant fut le reflet de leurs amours de braise :
Sa robe a des éclats de moire et de satin
Ses volutes s’enroulent au vent du matin
Combien en comptez-vous ? Moi j’en distingue treize !
Du fruit rouge elle n’a qu’un très léger soupçon
De la gousse un baiser, un nuage, un frisson
Elle est unique en somme et sa beauté, discrète.
Elle croît lentement mais grimpe jusqu’au ciel.
Elle garde un mystère et son reflet pluriel
Offre un sujet de choix au plus humble poète
Cécile Arielle 31.10.2009
Publicité
Publicité
Commentaires
F